Correspondances : un dialogue entre peinture et sculpture
L’association Les amis de LOUIS-ROGER a pour objectif de promouvoir l’accès à la culture et aux arts auprès d’un large public. À titre exceptionnel, la ville de Vitré a proposé à l’association de présenter sa dernière exposition. Correspondances est à découvrir du 29 novembre au 17 décembre. Dans cette exposition, les sculptures de Caroline CORBEAU et les peintures de LOUIS-ROGER se répondent et se font écho de l’idéal, de la beauté et de l’harmonie.
Caroline Corbeau, le métal sublimé
Originaire de Mayenne, Caroline Corbeau a suivi des études d’arts plastiques à l’atelier LETELLIER de Paris. Son premier amour a été la peinture, mais très vite son esprit curieux l’a poussée vers une autre voie : la sculpture. Le travail physique de la matière la passionne, et son attirance pour des éléments ingrats d’apparence est forte. Ainsi, le métal fait partie de ses matériaux privilégiés.
« Par un jeu subtil de découpes et de soudures, je crée des meubles et des sculptures, pièces uniques dans lesquelles j’insuffle un esprit à la matière ».
Son style est à la fois organique et géométrique, sa création est libérée du superflu et des effets de mode, simple et sobre annonçant une intemporalité et un certain classicisme. Une technique très particulière et un résultat exceptionnel.
LOUIS-ROGER, un artiste aux multiples talents
LOUIS-ROGER est né à Dol-de-Bretagne. Dès sa plus jeune enfance, il va rencontrer dans l’atelier de son père – peintre décorateur – les formes et les couleurs qui vont provoquer en lui une véritable fascination qu’il conservera toute sa vie. Il suivra ses études aux Ecoles des Beaux-Arts de Rennes et de Paris.
La découverte fortuite du poème « Voyelles » de Rimbaud sera la fulgurante porte d’accès à l’univers onirique, sa relation intime avec la poésie qui va marquer, sa vie durant, l’œuvre du cinéaste et du peintre.
Il ne cessera de peindre sans relâche et de s’exprimer à travers différentes techniques : gouache, huile, lavis, pastel, gravures, sans oublier la fresque et le décor de théâtre, d’opéra et de cinéma. Il sera exposé pendant toutes ces années, en France et à l’étranger.
Chez LOUIS-ROGER, le destin de l’Humain est au centre de ses préoccupations, de sa réflexion et donc de sa production artistique.
